Dimanche 17 décembre, Guy Valette et Antoine Mouret sont intervenus lors d’une rencontre organisée par l’Association Française Transhumaniste. 

Ils ont animé une conférence-débat sur le thème : “Comment le Revenu de Base peut-il être une mesure technoprogressiste en réponse aux progrès de l’IA ?”

Il existe un paradoxe entre un progrès technique qui promet une vie meilleure, et la réalité d’un travail qui s’intensifie et se transforme en précariat. Cette “disruptionz technologique, décrite comme l’ubérisation de l’économie, conduit en effet à l’explosion du travail précaire. L’intelligence artificielle est perçue comme une menace supplémentaire qui risque de supprimer des emplois et d’accroître les inégalités.

A mesure qu’une minorité s’accapare la richesse et que la rémunération produite par le travail est redirigée vers le capital, l’automatisation croissante des métiers par l’IA soulève des inquiétudes quant à l’emploi, mais aussi à la concentration de pouvoir entre les mains des détenteurs de ces technologies.

Le revenu de base se présente alors comme une solution qui dissociant le droit à l’existence du droit à l’emploi. L’idée est de garantir un revenu universel inconditionnel, qui favorise l’émancipation individuelle, réduit le stress et permet une participation équilibrée à la vie sociale. Il serait financé par des contributions progressives sur les revenus, le patrimoine et le capital productif.

Un revenu universel d’existence permettrait donc à chacun(e) de s’affranchir de la charité publique, et de contribuer à une société plus égalitaire et démocratique.

→ Vous pouvez retrouver l’intégralité de cette présentation sur le blog de Guy Valette.