Les raisons de cette colère sont nombreuses et elle traverse tous les secteurs de la société : salariés, jeunes, retraités, petits commerçants, artisans, agriculteurs. Elle est profonde et elle est la conséquence de plus de 40 années de politiques néolibérales avec la mise en concurrence des travailleurs du monde entier d’une part, un appareil de production de plus en plus sophistiqué, gourmand en capitaux, capitaux gourmands en dividendes, politique qui a dégradé considérablement la distribution de la richesse par la rémunération du travail.
Avec la généralisation de la sous-traitance, des emplois intérimaires, de l’ubérisation de l’économie, le précariat, fragmente encore plus la société. La pauvreté gagne du terrain et beaucoup n’arrivent plus à vivre du fruit de leur travail. Des conquis sociaux comme l’accès aux soins, l’accès à l’instruction, la garantie d’une retraite suffisante pour assurer le quotidien sont mis à mal, les services publics chargés d’assurer ses droits fondamentaux sont en grande souffrance.

Enfin la politique de l’offre, chère à Emmanuel Macron, avec des aides massives allouées aux entreprises et avec une politique fiscale en faveur des plus riches, n’a fait qu’accentuer les inégalités et accroitre la dette de l’État. Dette que devraient payer les propres victimes de cette politique injuste ; un comble !

Cette colère n’est pas nouvelle…

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Le 10 septembre, pour que la colère aboutisse à de véritables conquêtes sociales