Jeudi 21 mars 2024, Nadia Bouallak de Revenu de Base Montreuil (RBM), Virginie Deleu et Guy Valette ont représenté le MFRB lors d’une table ronde sur le revenu universel d’existence.

L’audition avait lieu devant Sébastien Peytavie, député de Dordogne et rapporteur sur la mission d’information sur le revenu d’existence.

Sur la photo : Guy Valette, Nadia Bouallak et Virginie Deleu

Deux rapporteurs de la Commission des affaires sociales avaient invité le MFRB pour une mission d’information sur le Revenu Universel d’Existence. Nous avons été accueilli(e)s par Mme Annie Vidal, députée Renaissance de Seine-Maritime est excusée, M Sébastien Peytavie, député de Dordogne de Génération.s.

Cette invitation entrait dans le cadre d’une réflexion sur un temps long : plusieurs mois sont prévus pour mener des auditions.

Un rapport sera rédigé pour constituer une boite à outils sur le sujet. M Peytavie est entré en politique après avoir découvert cette idée car elle constitue un levier sur de nombreux domaines.

Dans un premiers temps les membres du MFRB ont répondu à une série de questions proposées par la commission :

1. Pourriez-vous dresser une définition du concept de revenu universel d’existence ?
2. Quelles sont les principales spécificités d’un revenu universel d’existence, notamment en comparaison des revenus de solidarité qui existent d’ores-et-déjà en France (RSA par exemple) ?
3. Quels sont les principaux objectifs, à la fois sociaux et économiques, d’un revenu universel d’existence ?
4. Quels enjeux revêt la mise en place d’un revenu universel d’existence spécifiquement en France ?
5. Dans quelles conditions considéreriez-vous comme réalisable, et souhaitable, la mise en place d’une forme de revenu universel d’existence en France ?
6. Comment l’existence d’un revenu universel d’existence peut-elle influencer le rapport au travail de la population ? Cette relation s’en trouve-t-elle radicalement changée ?
7. Quel bilan et quels enseignements peut-on tirer des expériences de mise en œuvre de revenus universels dans le monde ?

Ensuite, Antonella Corsani et Baptiste Mylondo ont développé leur conception d’un revenu de base, et quelques échanges entre les intervenants ont conclu la séance.