Chris Hughes (co-fondateur de Facebook) aborde sur le site Medium.com les espoirs de changement que porte l’idée d’un revenu universel en Europe et ailleurs. Cette idée représente une vraie inspiration en ces temps sombres.
Adaptation française : Philippe Dubrulle
Avec toutes ces nouvelles effrayantes provenant de Washington chaque jour, il pourrait être facile d’ignorer ce qui se passe en Europe. Pour ceux d’entre nous qui sont soucieux de développer une nouvelle vision économique ici chez nous, nous le ferions à nos risques et périls. Les graines de ce qui pourrait être un nouveau contrat social en Amérique ont été plantées et commencent à se développer de ce côté-ci de l’Atlantique.
Nous allons vivre une année de transformation dans la politique européenne. L’Allemagne, la France, l’Italie et les Pays-Bas ont des élections importantes, et le Royaume-Uni va préciser son plan pour quitter l’Union Européenne. Le choix pour les électeurs européens est clair : soit se soumettre au sombre nationalisme et au populisme qui émergent de la droite – comme les États-Unis l’ont malheureusement fait – soit élaborer une vision qui montre aux gens ordinaires que le gouvernement peut réellement améliorer leur vie.
La bonne nouvelle est qu’une nouvelle génération de dirigeants revendique de grands idéaux et des objectifs audacieux pour amener les électeurs européens à croire à nouveau dans une économie robuste qui fonctionne pour tout le monde. Leurs propositions sont variées, mais l’idée radicalement simple de fournir un revenu de base à tous incite à une nouvelle discussion sur ce que l’avenir pourrait être sur ce continent.
En France, le parti de gauche dominant a choqué le système politique le mois dernier en choisissant Benoît Hamon comme candidat à la présidence. Hamon est arrivé en tête, devant l’ancien premier ministre Manuel Valls et plusieurs autres. La pièce maîtresse de son programme : simplifier l’imbroglio de la bureaucratie française complexe pour offrir un revenu universel de 750 € par mois à tous les citoyens français. Les média français ont passé une grande partie de 2016 à disséquer et à critiquer l’idée. Toute l’attention sur le revenu de base a transformé la primaire en un référendum sur l’idée, et les électeurs l’ont très clairement approuvée.
Ce qui était auparavant une idée marginale est rapidement entré dans la discussion politique générale. Le président le plus puissant de l’Union européenne, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, a appelé le mois dernier tous les États membres de l’Union européenne à fournir un revenu de base minimum à leurs citoyens. Le célèbre économiste Thomas Piketty a également rallié l’idée le mois dernier sous une forme limitée.
Pendant ce temps, les expérimentations de revenu de base sont en train de voir le jour dans toute l’Europe. Les Finlandais ont commencé une grande expérimentation de revenu de base le mois dernier avec 2 000 adultes pour évaluer son impact sur le travail et la famille. Les Hollandais ont leur propre projet pilote à Utrecht, et les Écossais pourraient également expérimenter à Fife ou à Glasgow. Indépendamment de la manière dont se déroule l’élection présidentielle, la région Nouvelle Aquitaine envisage également une expérimentation.
Des milliers de personnes ont ouvert leurs portefeuilles pour une expérience différente en Allemagne. Des gens comme vous et moi ont fait don de millions d’euros sur un site web appelé MeinGrundeinkommen qui fournit un plancher de revenu à des personnes choisies par son système de loterie. (En dehors de l’Europe, des expériences sont également en cours dans les régions du Canada, du Kenya et d’Oakland, en Californie.)
L’idée est également en place à un niveau local aux États-Unis. À Hawaii, le représentant de l’État Chris Lee a présenté une résolution à la Maison d’État pour former le « Groupe de travail sur la sécurité économique d’Hawaï », un groupe dédié à la formulation de recommandations économiques en réponse à l’automatisation croissante et à la mondialisation. À Washington DC, les citoyens s’organisent pour taxer le carbone et répartir les revenus sous forme de revenu de base pour les résidents du district. Les dirigeants locaux de San Francisco réfléchissent à la façon de concevoir un programme pilote, tout en continuant à mettre de côté l’argent pour y parvenir. Et à New York, les dirigeants locaux réclament une augmentation locale significative du crédit d’impôt sur le revenu gagné qui crée un plancher de revenu grâce à des transferts en espèces. Ce sont de petites premières étapes, mais elles sont importantes pour faire émerger une bonne façon de concevoir des politiques de revenu de base.
En Europe, la réflexion est plus globale. Certains des projets les plus ambitieux créeraient un dividende européen pour tous les citoyens de l’Union européenne, comme un moyen d’unifier et de forger une identité européenne unique. D’autres pousseraient la Banque centrale européenne à transformer son assouplissement quantitatif (QE) en de « l’argent hélicoptère » – « QE pour le peuple » – plutôt que de soutenir l’industrie financière. Les chercheurs, les universitaires et les décideurs politiques doivent explorer ces options, et d’autres, pour élaborer un cadre politique solide et détaillé qui réponde aux préoccupations des sceptiques.
L’Europe fait face à des défis différents de ceux des États-Unis, mais ce que nous partageons en commun, c’est le choix entre une vision économique sombre et rétrograde et un ensemble émergent de propositions audacieuses et créatives. Des idées provocatrices comme celle d’un revenu universel ont besoin d’être affinées et développées ; mais l’excitation qu’ils inspirent est contagieuse, et leur impact sur la vie des gens pourrait être un grand progrès.
Dans ces temps sombres, nous pouvons mettre un peu d’espoir dans ces projets.
Information importante :
Chris Hughes viendra exceptionnellement des Etats-Unis le lundi 20 février, pour la conférence sur le revenu de base organisée par le MFRB à l’hôtel de ville de Paris. Cliquez ici pour plus d’informations.
Pour aller plus loin :
- Sur le projet écossais : Écosse, deux régions vont expérimenter le revenu de base
- Sur le projet de la région Nouvelle-Aquitaine : Expérimenter un RSA inconditionnel
- Sur le projet de Benoit Hamon : La proposition de revenu universel de Benoit Hamon
Oui, il faut multiplier les occasions d’informer et de débattre sur le revenu de base.
Ici est le texte qui moi je ai ecrit sur le facebook de Mr Benoit Hamon :
Mr Benoit Hamon,
Je pense que le suivant text serait d’accord avec la pensé de Mr Thomas Piketty et peut etre aussi avec la votre pensee.
. .
Donc premierement le postulat de La troisieme voie : Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits car il naissent et restent jusqu’à leur mort, et ceci de manière inaliénable, propriétaires de leur force de travail et propriétaires à parts égales des ressources naturelles dans les composantes non touchés par l’exploitation et la transformation de l’homme. Et apres, quelque arguments minimales :
Nous allons vous proposer un texte qui présente des considérations portant sur les fondements d’une science économique qui aurait à sa base des postulats en tant que principes aussi bien économiques que moraux. Nous affirmons que la Troisième Voie de développement économique et social de l’Humanité que même si elle est souhaitée par beaucoup N’EXISTE PAS (encore), mais elle s’impose comme une NECESSITE.
Quelque chose qui s’impose donc comme une nécessité peut ne pas être reçu par ceux que ces questions concernent et parfois nous pensons même que nous sommes pas encore prêts pour cette Troisième Voie, plus précisément nous pensons que l’humanité n’est pas encore prête pour recevoir les axiomes que je propose, même si je suis convaincu que sans leur adoption elle va disparaître d’une façon ou d’une autre, pas forcement d’une manière totale, mais très certainement en tant que civilisation, tel que c’est présenté dans des divers films fantastiques et apocalyptiques.
J’ai préparé un court énoncé avec lequel je vais conclure, avec la présentation du desiderata social le plus profond, et ont peut prouver que c’est grâce à son application que le développement positif de notre civilisation à eu lieu.
Ceci apparaît de manière plus explicite au cours du XVIIIe siècle au Etats-Unis chez ses pères fondateurs, qui comme Philip Mazzei ont affirmé « Tous les hommes sont créés égaux » pour mieux légiférer cette proposition dans l’introduction de la Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis d’Amériques, écrite par Thomas Jefferson en 1776, qui dit textuellement :
« Tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur ».
Par la suite les textes devient plus précis et plus proches d’une formulation juridique : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » et « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ».
Ces mots figurent au frontispice de deux plus grands textes de l’humanité, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, 26 août 1789 et la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée par l´Assemblée générale des Nations unies dans sa résolution du 10 décembre 1948.
Nous soutenons que même si ces mots restent au stade de desiderata, le développement positif de la civilisation a dépendu du degré d’application de ces principes et il est évident que cet état de fait à été maximal à l’endroit où ces idées ont vu le jours, c’est-à-dire au Etats-Unis et dans l’occident européen.
Les sciences économiques n’ont pas réussi encore à fonder ces desideratas de la raison et du coeur des hommes, même si c’est tellement simple de les fonder de manière économique, ainsi tout devient à notre sens comme l’oeuf de Colomb.
Donc, les axiomes qui doivent fonder de manière économique et juridique le desiderata exposé ci-dessus en posant les fondations du développement des sciences économiques, que nous allons appeler la Troisième Voie de développement de l’Humanité, sont :
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits car il naissent et restent jusqu’à leur mort, et ceci de manière inaliénable, propriétaires de leur force de travail et propriétaires à parts égales des ressources naturelles dans les composantes non touchés par l’exploitation et la transformation de l’homme.
Bien entendu, c’est à la charge des spécialistes des sciences économiques d’appliquer de tels axiomes, s’ils les acceptent, car un axiome n’a pas besoin d’être démontré, il nous suffit de l’accepter et l’appliquer, en créant par la même occasion les bases théoriques d’implémentation sociale de la Troisième Voie, visage humain de la globalisation opposé au rictus mauvais de l’hypocrisie diabolique destructif.
Plus vous trouveront sur mon blog :http://ionceldomn.blogspot.ro/…/postulates-of-economics..
Bonne soir et bonne chance !